Chez EDIVITA, nous pensons qu'il est temps de briser un tabou qui touche la moitié des femmes de notre pays. Cet article aborde un sujet sensible, mais votre santé mérite cette transparence.
Une réalité silencieuse qui nous concerne toutes
Dans les consultations gynécologiques du CHU de Cocody, de l'hôpital de Port-Bouët ou des cliniques privées d'Abidjan, la même observation revient : Une femme sur deux développera des fibromes utérins au cours de sa vie.
Pourtant, ce sujet reste entouré d'un silence troublant.
Combien de femmes souffrent en secret, pensant être les seules concernées ? Combien retardent leur consultation par crainte du jugement ? Combien croient encore aux idées reçues qui associent les fibromes à des "fautes passées" ?
Cette situation doit changer.
Les fibromes utérins ne sont ni une malédiction, ni la conséquence d'actes antérieurs. Ce sont des affections médicales courantes qui méritent d'être comprises, diagnostiquées et prises en charge avec le même sérieux que toute autre pathologie.
Qu'est-ce qu'un fibrome exactement ?
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne - c'est-à-dire non cancéreuse - qui se développe dans la paroi musculaire de l'utérus. Ces masses peuvent varier considérablement en taille : certaines restent microscopiques, d'autres peuvent atteindre la taille d'un pamplemousse.

Données importantes à retenir :
- Entre 30 et 50% des femmes en âge de procréer sont concernées
- Les femmes d'origine africaine présentent un risque 2 à 3 fois supérieur
- La majorité des fibromes sont découverts entre 35 et 45 ans
- Beaucoup de femmes en ont sans présenter aucun symptôme
Les signaux d'alarme à ne pas ignorer
Contrairement aux idées reçues, les fibromes ne se manifestent pas toujours par des symptômes évidents. Cependant, certains signes doivent vous alerter :
Symptômes gynécologiques :
- Règles anormalement abondantes ou prolongées
- Saignements entre les règles
- Douleurs pelviennes intenses, surtout pendant les menstruations
- Rapports sexuels douloureux
Symptômes généraux :
- Sensation de pesanteur dans le bas-ventre
- Besoin fréquent d'uriner (le fibrome peut comprimer la vessie)
- Constipation chronique
- Fatigue inexpliquée ou anémie due aux pertes sanguines importantes
Important : Ces symptômes peuvent également correspondre à d'autres affections. Seul un examen médical peut établir un diagnostic précis.
Le diagnostic : plus simple que vous ne le pensez
Le diagnostic des fibromes s'effectue principalement par échographie pelvienne, un examen non invasif, indolore et disponible dans la plupart des centres médicaux de Côte d'Ivoire.
Déroulement standard :
- Consultation gynécologique avec examen clinique
- Échographie abdominale et/ou endovaginale
- Si nécessaire, IRM pour une cartographie précise
Coût approximatif en Côte d'Ivoire : Entre 15 000 et 35 000 FCFA selon l'établissement, un investissement essentiel pour votre santé.

Pourquoi les femmes africaines sont-elles plus touchées ?
Les recherches médicales ont identifié plusieurs facteurs explicatifs :
Facteur génétique
L'origine ethnique joue un rôle déterminant. Les femmes d'ascendance africaine présentent une prédisposition génétique aux fibromes, avec des cas souvent plus précoces et plus nombreux.
Facteurs hormonaux
Les hormones féminines œstrogènes favorisent le développement des fibromes. Les femmes africaines présentent souvent des niveaux d'œstrogènes naturellement plus élevés.
Facteurs nutritionnels
Notre alimentation traditionnelle, riche en féculents (foutou, riz blanc, pain) et pauvre en fibres, peut créer un déséquilibre hormonal favorable aux fibromes.
A cela il faut rajouter :
-Cubes d'assaisonnement (Maggi, jumbo, Adja, etc.) : Riches en glutamate monosodique et conservateurs qui perturbent l'équilibre hormonal et favorisent le grossissement des fibromes.
-Condiments industriels en excès
-Aliments ultra-transformés importés
Facteurs environnementaux
Le stress de la vie en ville, le fait de rester trop souvent assise (bureau, transport), et l'exposition à certains produits et substances chimiques de notre quotidien (plastiques, cosmétiques, produits ménagers) contribuent également au développement des fibromes".
Les options thérapeutiques disponibles
Surveillance médicale
Pour les fibromes de petite taille sans symptômes gênants, un suivi régulier peut suffire. Contrôles échographiques tous les 6 à 12 mois.
Traitements médicamenteux
- Anti-inflammatoires pour contrôler la douleur.
- Traitements hormonaux pour réguler les saignements.
- Agonistes de la GnRH (Injections mensuelles qui créent une ménopause artificielle temporaire pour faire diminuer les fibromes") pour réduire temporairement la taille des fibromes.
Interventions chirurgicales
- Myomectomie : ablation du fibrome en préservant l'utérus.
- Embolisation : technique moins invasive bloquant l'irrigation du fibrome.
- Hystérectomie : ablation de l'utérus en dernier recours.
Chaque situation étant unique, la décision thérapeutique doit toujours être prise en concertation avec votre gynécologue.
L'approche naturelle complémentaire
La médecine moderne offre des solutions efficaces et éprouvées. Parallèlement, certaines approches naturelles peuvent constituer un soutien complémentaire précieux.
Rééquilibrage alimentaire
L'alimentation joue un rôle crucial dans l'équilibre hormonal. Certains aliments peuvent favoriser le développement des fibromes, tandis que d'autres contribuent à réguler naturellement vos hormones.

À privilégier :
- Légumes riches en fibres : épinards, gbôgbô, feuilles de patate douce, de tarot, de manioc, aubergines locales, gombo, haricots verts, carottes, choux, betterave
- Legumes frais : Concombre, salades, tomates crues, salade, oignons,ail.
- Fruits antioxydants : mangue, papaye, goyave, corossol, avocat, orange, pamplemousse
- Légumineuses : haricot rouge, haricot blanc, niébé, lentilles, soja, fonio, pois chiche.
- Féculents naturels : Manioc, igname, patate douce, attiéké, plantain jaune pas trop mur ou vert, riz local (en remplacement du riz blanc). Consommez les féculents avec modération.
À limiter fortement :
- Sucres raffinés : sodas, biscuits industriels, pain blanc, pâtisseries, jus trop sucrés.
- Cubes d'assaisonnement (Maggi, etc.) : riches en glutamate qui perturbe l'équilibre hormonal
- Aliments ultra-transformés : plats préparés, conserves industrielles
- Viande rouge en excès et charcuteries
Conseil pratique : Remplacez progressivement les cubes d'assaisonnement par des épices naturelles (gingembre, ail, oignon, piment) et des herbes fraîches pour donner du goût à vos plats.
A modérer:
- Riz blanc, foutou : consommer avec des légumes pour ralentir l'absorption du sucre
- Pain blanc : préférer des alternatives plus riches en fibres comme le pain complet.
Activité physique régulière
L'exercice physique aide à réguler naturellement les hormones et améliore la circulation pelvienne. Marche quotidienne, jogging, danse traditionnelle ou moderne, natation sont particulièrement bénéfiques.
Gestion du stress
Le stress chronique perturbe l'équilibre hormonal. Techniques de respiration, méditation, activités culturelles ou spirituelles peuvent contribuer à votre bien-être global.
Le rôle des plantes dans la tradition ivoirienne
Notre pharmacopée traditionnelle recèle de trésors souvent négligés par la médecine moderne.
Certaines plantes locales ont montré des propriétés intéressantes :
- Terminalia catappa (l’arbre à cocoman) : Propriétés anti-inflammatoires et régulatrices
- Hibiscus sabdariffa (bissap) : Riche en antioxydants, soutient la détoxification du corps.
- Moringa oleifera : Apport nutritionnel complet, soutien énergétique.
- Glyphaea brevis ( feuilles d’aubergine) : Traditionnellement utilisé pour l'équilibre féminin.
Notre approche chez EDIVITA
Nous ne prétendons pas remplacer la médecine conventionnelle, dont l'efficacité est prouvée et nécessaire.
Notre mission consiste à offrir un accompagnement naturel complémentaire, en associant les connaissances ancestrales ivoiriennes aux exigences de qualité et de sécurité modernes.
Nos formulations concentrent les principes actifs de plantes sélectionnées, dans le respect des dosages efficaces et de la pureté des extraits.
L'objectif : Vous accompagner dans votre démarche de bien-être, en complément de votre suivi médical.
Brisons le silence ensemble
Les fibromes utérins constituent une réalité médicale, non un sujet de honte.
Mesdames, vous devez savoir que :
- Avoir des fibromes ne remet pas en cause votre féminité.
- Ce n'est en aucun cas la conséquence de vos choix passés.
- Des solutions existent, qu'elles soient médicales ou complémentaires.
- Vous n'avez pas à souffrir en silence.
Messieurs, vous pouvez aider en :
- Soutenant les femmes de votre entourage sans jugement.
- Les encourageant à consulter en cas de symptômes.
- Vous informant sur ce sujet qui concerne vos épouses, sœurs, filles.
Votre action aujourd'hui
Si vous ressentez des symptômes évocateurs, consultez sans délai un gynécologue. Les centres médicaux suivants offrent des consultations spécialisées :
- CHU de Cocody (service gynécologie)
- Hôpital de Port-Bouët
- Clinique Les Iris (Marcory)
- Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (Cocody)
N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Un diagnostic précoce permet toujours de meilleures options thérapeutiques.
Notre engagement pour votre santé
Les femmes ivoiriennes méritent d'accéder à une information claire, à des soins de qualité et à des solutions naturelles sûres.
Chez EDIVITA, nous nous engageons à contribuer à cette mission en développant des produits adaptés aux besoins spécifiques de notre population, dans le respect des plus hauts standards de qualité.
Votre santé est précieuse. Votre bien-être nous concerne tous.
Cet article vous a éclairée ? Partagez-le avec les femmes de votre entourage. Parce que l'information partagée peut changer une vie.
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